Recherche et mémoires



À ce jour, le travail social ne constitue pas, en France, un champ spécifique de la recherche. Le travail social est un objet transversal qui suscite les regards de différents spécialistes issus de disciplines diverses en fonction des problématiques envisagées. Ce sont autant de points de vues experts provenant de la psychologie, la psychologie sociale, la philosophie, l'anthropologie, l'économie, des sciences politiques ou des sciences de l'éducation qui viennent éclairer l'intervention sociale.

L'intérêt de créer un pôle de recherche en travail social est bien dans cette analyse combinatoire de la recherche entre disciplines qui, toutes, ont une légitimité à se saisir des questions du travail social.

La société se transforme sans cesse et se doit, pour accompagner ces changements, de favoriser l’évolution des pratiques professionnelles du secteur social.



A ce titre, l’association Social Attitude se propose d’assurer une fonction de veille et d'alerte sur les évolutions sociétales afin d'accompagner, en toute complémentarité avec la démarche de recherche entreprise par le département Carrières Sociales, les bénévoles de l’association et étudiants de ce département  à comprendre et à intégrer ces changements dans leur parcours de formation.  



-       Positionnement du département Carrières Sociales dans le champ de la recherche (2017)




-       Partenaire d’un projet international supervisé par l’université du QUEBEC à Montréal portant sur  « l’Ethnique dans le travail social » pour lequel j’ai pu associer l’arrondissement Sud du Conseil départemental de la Réunion (polyvalence de secteur), le service social de l’Éducation Nationale (polyvalence de catégorie) et un établissement de le CHU (vieillissement).



 Consentement programme de recherche


 Partenariat Conseil départemental




Positionnement du département Carrières Sociales dans le champ de la recherche (2016)


-    Partenaire d’un groupe de travail local (SAF France) en lien avec un programme de recherche Canadien portant sur la problématique du Syndrome d’alcoolisation fœtal (SAF).




Des experts Canadiens


Positionnement du département Carrières Sociales dans le champ de la recherche (2015)






L'association Social attitude a également vocation à faire connaître au grand public les travaux de recherche  de ses adhérents, les étudiants du département "Carrières Sociales". Son blog met en ligne le(s)  mémoire(s) le(s) plus performant(s) de chaque promotion en le(s) publiant dans cette rubrique.  



Pour accéder aux différents mémoires sélectionnés par l'association Social attitude, il vous suffit de cliquer sur les liens suivants :


Sélection 2015/16

L’accompagnement des personnes sans-abri à La Réunion : paradoxes et libertés

 

La prise en charge des agresseurs sexuels à la Réunion





Sélection 2014/15 

La relation d'aide


Sélections 2013/14 

Les femmes victimes de violence conjugale


Les grossesses précoces à la Réunion
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=sites&srcid=ZGVmYXVsdGRvbWFpbnxhc3NvY2lhdGlvbnNvY2lhbGF0dGl0dWRlfGd4OjRiZWQyMGQ1OTM1ZDY3ZWI



Les enfants exposés aux violences conjugales
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=sites&srcid=ZGVmYXVsdGRvbWFpbnxhc3NvY2lhdGlvbnNvY2lhbGF0dGl0dWRlfGd4OjMzZGMyMWU4N2FhNDY2NzI



Sélection 2012/13

Vision de la valeur travail et de l'avenir professionnel chez les jeunes Réunionnais des Mission Locales


A travers le lien qui suit, le blog de l'association permet également à tous de trouver une synthèse sur l'organisation et les enjeux d'un tel travail. A l'origine, il s'agit de conseils pour réaliser un mémoire de fin de cycle universitaire. Toutefois, cette méthodologie peut être facilement reprise  et replacée dans le contexte d'une réflexion menée au niveau du DUT "Carrières Sociales".




Enfin, vous trouverez en fin de rubrique les documents pédagogiques élaborés par le département CS sous forme de liens. 
Il vous suffit de cliquer sur le lien correspondant à votre besoin pour  télécharger le document en format PDF.




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Le mémoire
Le mémoire de fin d'études est un travail personnel visant à approfondir et/ou à concrétiser les enseignements reçus. Ce travail ne peut se limiter à une simple transposition d'un schéma d'analyse préexistant à un nouveau jeu de données. Qu'il s'agisse de résoudre, de contribuer à résoudre un problème ou de faire le point d'une question, le travail présenté doit consister en une élaboration personnelle dont la dimension critique ne peut jamais être absente.

Le sujet
Un mémoire de fin d'études est l'occasion de réfléchir sur un sujet précis et actuel. L'objectif est de montrer une expertise dans un domaine qui intéresse les praticiens mais sur lesquels ceux-ci ne peuvent généralement pas se pencher, faute de temps et de méthode. Le sujet doit être précisément délimité en termes d'époques, de zone géographique, de secteur d'activité ou de toute autre subdivision adéquate. Une erreur courante consiste à choisir un sujet large. Or, un sujet trop large ne peut pas être traité efficacement dans un mémoire et ne permet pas de dépasser le stade des généralités. En revanche, un sujet restreint apporte des réponses concrètes aux questions posées, tout en offrant une expertise générale. Pour être accepté, le sujet doit être lié à la formation suivie par l'étudiant.

La question centrale et la problématique
Tout travail comporte une question centrale. Pour déterminer la question centrale de son mémoire, l'étudiant pourra s'inspirer des journaux de recherche, de la presse spécialisée, des thèmes débattus dans les colloques et les salons professionnels, d'ouvrages ou de tout autre support pertinent. La problématique est une reformulation de la question centrale en y ajoutant une ou plusieurs hypothèses, qui sont autant de propositions de réponses qui seront testées dans le mémoire. Il n'est donc pas possible de construire une problématique sans une connaissance préalable minimale du sujet. Afin de construire sa problématique, il convient de faire un état de la littérature spécialisée. Une problématique trop large ou non apparente nuit à la valeur générale d'un travail.


La démarche à suivre


Problématiser un sujet c’est extraire du sujet un questionnement pour mettre en évidence un problème et à partir de là construire une argumentation (les outils comme l’enquête ou l’entretien) pour prouver ce que l’on avance (la/les hypothèse(s)).

Un problème est une question dont la réponse prête à discussion.


Quelle démarche suivre ?




1)     Je délimite le thème en extrayant plusieurs sujets :



1er  exemple
2e exemple
Thème: les risques naturels et technologiques
Thème : les transformations du travail
Sujets :
Sujets :
tempêtes, cyclones, tornades...
chômage des jeunes
déforestation
division du travail
risque nucléaire
travail féminin
marée noire
tertiarisation
dégradation de la couche d'ozone
réduction du temps de travail
la bombe atomique
conditions de travail
etc...
etc..







2) Je choisis un sujet et pose des questions sur ce sujet :

marée noire
chômage des jeunes
Qui sont les responsables des marées noires ?
quelles sont les causes du chômage des jeunes?
Quelles conséquences sur la faune et la flore ?
Quelles actions ont été faites pour enrayer ce chômage?
Comment éviter les marées noires ?
Ces actions sont-elles efficaces?
Quel impact sur l’économie ?
Quel rôle doit jouer l'école dans l'insertion professionnelle ?
Quelles sont les régions les plus exposées ?  etc.....
Relation entre le chômage des jeunes et les formations ?
etc...



3) J’extrais de ces questions une problématique qui fait naître une réflexion et demande une enquête :

Deux exemples de problématique
Deux exemples de problématique
Comment éliminer le pétrole d'une marée noire  dans la mer ?
Est-il possible de diminuer le chômage des jeunes en France d'une façon durable?
Peut-on sauver les oiseaux mazoutés  par une marée noire ? 
Peut-on dire que le diplôme protège du chômage ? 





4) Je trouve une/des hypothèse(s) afin de répondre au problème posé :

Deux exemples d’hypothèse
Deux exemples d’hypothèse
Par le biais dune action publique.
Par une meilleure formation.
Par le biais d’une action collective et bénévole.
Par l’intermédiaire de contrat aidés (ex : contrat d’avenir).


Le travail de recherche

Le directeur de mémoire dirige, conseille et oriente l’étudiant dans l’élaboration du mémoire en l’aidant à établir la question centrale, en accompagnant l’étudiant dans ses recherches, en l’aidant à formuler la problématique et la/les hypothèse(s), en l’accompagnant en termes de méthodologie, en relisant le travail effectué, etc.. L’étudiant ne doit pas oublier que les remarques du directeur de mémoire ont pour but de l’aider plutôt que de le contrarier.
Ce suivi passe par des contacts réguliers qui donnent lieu à des entretiens ou à des échanges de mails entre l’étudiant et son référent. Ces échanges plus ou moins formels doivent répondre le plus précisément possible aux interrogations de l’étudiant.



Pour mener à bien cette tâche et ne pas perdre de temps, le directeur de mémoire doit accentuer ses efforts dès le début du travail de recherche notamment en aidant l’étudiant à :


-          Bien cerner le problème 

L’étudiant doit d’abord bien cerner le problème qui l’occupe et doit s’interroger sur ce qu’il veut faire, monter ou prouver. En d’autres termes, il doit clarifier sa pensée de manière à bien formuler la question de départ et les objectifs à atteindre.



-          Se documenter 

L’étudiant doit se documenter, c’est-à-dire rassembler l’information disponible sur le sujet de façon à avoir le maximum d’éléments en main.


La recherche d’informations peut se réaliser à  des niveaux différents :


-          la première chose à faire est de consulter les personnes compétentes dans le domaine en question et facilement atteignables ;

-          la seconde est de partir de quelques publications (articles, ouvrages, ..) récentes et éventuellement de faire référence à la réglementation en vigueur qui encadre le thème étudié ;

-          enfin, l’étudiant peut avoir recours aux recherches  « en ligne » dans les banques de données bibliographiques.

Pour éviter d’être débordé, l’étudiant doit alors faire une sélection de sa documentation selon des critères liés aux objectifs de son travail.


L’élaboration du mémoire

Ce travail doit respecter des conditions de forme et de fond.


Conditions de forme

-          la présentation se doit d’être sobre mais n’interdit pas pour autant toutes initiatives de personnalisation du document ;

-          le mémoire de 30 à 50 pages rédigées doit être introduit et conclu et comporter une bibliographie, des annexes et éventuellement un glossaire ;

-          Le mémoire doit suivre un plan précis.



Voici une proposition de plan :



Introduction :
-          Question centrale (question de départ) par rapport au contexte.


1ère partie : CADRE THEORIQUE

-          Récapitulatif du contexte et des lectures relatives à la question de départ ;
-          Définitions de mots clés.

2ème  partie : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE(S)

-          La problématique (énoncé de la problématique et positionnement de cette problématique par rapport à la question de départ, au contexte et au cadre théorique) ;

-          Hypothèse(s).

3ème partie : METHODE

-          Description des outils utilisés : l’enquête (questionnaire avec un maximum de 15 questions en relation avec l’hypothèse sur un échantillon d’une cinquantaine de personnes) ou entretiens avec quelques personnes;

-          Déroulement et protocole de ces moyens mis en œuvre.

4ème partie : RESULTAT et DISCUSSION

-          Exploitation des résultats de l’enquête ou des entretiens (analyse des données recueillies puis réponse à la problématique énoncée) ;

-          Interprétation des résultats exposés (cohérence avec la ou les hypothèses).
      

Conclusion :

-          Synthèse et ouverture.


Conditions de fond


Le mémoire de fin d’étude est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un apport personnel. L’étudiant est donc amené à réaliser un travail de conception et non une simple compilation d’études existantes dans le domaine de compétences choisi. Ce travail doit permettre à l’étudiant d’acquérir un sens critique et un esprit de synthèse. Tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué et justifié par l’auteur du mémoire. Il faut donc éviter de reprendre des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en avoir cerné et compris tous les fondements.


La rédaction du mémoire


Voici quelques conseils pratiques :


Utilisation du « je », du « nous » ou du « on »

Il faut que le mémoire soit le plus impersonnel possible. Il est donc légitime se poser la question suivante :
A quelle personne écrit-on un mémoire ?
-          Le recours à la première personne du singulier (« je ») peut paraître prétentieux et égocentrique. Il est également dangereux car l’étudiant risque de s’attribuer des idées qui ne sont pas les siennes ou une démarche que d’autres ont développé avant lui.

-          L’utilisation de la première personne du pluriel (« nous »), généralement attribuée aux rois et aristocrates, peut donner un caractère pompeux et ridicule.

-          Le « on », impersonnel et vague, donne souvent une impression d’imprécision. De plus, utilisé avec fréquence, il peut lasser le lecteur. Il faut donc, dans la manière du possible, éviter le « je », le « nous » et le « on » !


Attention, il est toutefois possible de les utiliser avec modération pour "alléger" un paragraphe par exemple.

Que faire alors ?

En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe et d’y recourir. Le travail ne peut que gagner en précision ! Cela permet de préciser la pensée.


Exemple :

« Nous avons fixé la vitesse de course à 12 km/h… »

« La vitesse de course a été fixée à 12 km/h… »

Simplifier

L’écrit n’est pas obligatoirement une œuvre littéraire : les métaphores et autres enjolivures n’ont pas ici leur place car elles risquent de créer de la confusion dans l’esprit du lecteur. L’étudiant doit donc mettre en valeur ses idées en choisissant un vocabulaire simple et précis et en mettant en œuvre une syntaxe usuelle et courante. Afin de faciliter la lisibilité, nous préconisons l’usage de mots simples, d’exposer une idée par phrase et de rédiger des phrases courtes qui permettent d’aller directement au fait. La séparation en paragraphe est aussi nécessaire pour bien identifier les idées et aérer le texte. Ainsi, on peut mieux visualiser où l’on est et où l’on va.


Clarifier

La rédaction ne saurait être conduite en une seule fois. Le texte doit être relu, revu et corrigé de préférence par plusieurs personnes même étrangères au domaine. A tête reposée, la relecture permet de mieux voir les incohérences ou les contradictions, les fautes d’orthographe, les répétitions et les erreurs de syntaxe.


Le titre

Le titre est important. Il donnera une première impression au lecteur sur l’intérêt du travail réalisé et devra attiser sa curiosité. Par définition, un bon titre doit donner le meilleur aperçu possible de votre travail en un minimum de mots et doit être spécifique.


Les mots-clés

On indique généralement quelques mots clés (environ 5) pour circonscrire le sujet d’étude en quelques mots et également faciliter le catalogage des recherches dans une base de données. Il est recommandé de choisir si possible des mots-clés ne figurant pas dans le titre ce qui rend les recherches encore plus pertinentes.


Le sommaire paginé

Le sommaire paginé, placé en début de l’écrit, constitue un moyen simple et rapide d’être guidé dans le texte pour retrouver précisément une partie ou une sous-partie. Sa structure correspond à celle du plan de rédaction et renvoie aux pages correspondant au début de ces sections.


Les illustrations graphiques

On distingue deux catégories d’illustrations graphiques :

-          les figures c’est-à-dire les cartes géographiques, les graphes, les diagrammes et les photographies ;

-          les tableaux.

Il est nécessaire de fournir des figures soignées et bien pensées, en tenant compte aussi lors de leur élaboration, de leur lisibilité. Elles doivent êtres numérotées logiquement et apparaître dans l’ordre dans lequel elles sont citées dans le texte. Leur légendes doivent être situées juste au-dessus d’elles et suffisamment complètes pour permettre à elles seules leur compréhension générale.


La police

Si le choix de la police de caractère relève souvent d’une question de préférence, il n’en demeure pas moins qu’il influence la lisibilité du texte. La plus classique est la police « Times New Roman ». Toutefois, il faut éviter de mélanger différentes polices dans un même texte. Mieux vaut jouer sur le corps (taille) et le style (gras, italique,..) d’une même police. Dans le texte, la taille des caractères et des interlignes est aussi importante. De façon générale, on remarque que des caractères et des interlignes assez larges facilitent la lecture. Traditionnellement, on utilise des caractères de 12 et des interlignes de 1,5.


La mise en page

La mise en page est également importante. Bien conçue, elle attire le regard et invite à la lecture. Une marge suffisante peut être pratique pour que les correcteurs puissent y inscrire des annotations. Les marges par défaut sont de 2,5 cm en haut, en bas, à gauche et à droite. Les notes en bas de page, judicieuses pour une lecture à deux niveaux, évitent de se perdre dans des notes rejetées en fin d’ouvrage. Mais il vaut mieux ne pas en abuser.


Le format des citations bibliographiques

Il ne faut lister que les références qui sont citées dans le texte. Celles-ci sont supposées être nécessaires à la compréhension du travail réalisé et contribuer à sa cohérence. En principe, seuls peuvent faire partie de la bibliographie les articles primaires, livres et chapitres de livre publiés ainsi que les articles secondaires (rapports, manuscrits de thèses ou « abstract » de colloques). Les documents non publiés, si leurs références sont vraiment nécessaires, devraient en principe figurer en note de fin de page.


Les annexes

Elles sont constituées de tous les éléments externes au rapport et dont la lecture est optionnelle (elles ne doivent pas être indispensables à la compréhension du travail réalisé). Ce sont souvent des tableaux de données brutes, des protocoles largement utilisés dans le domaine, des schémas qu’il aurait été fastidieux de trouver dans le corps du mémoire et auxquels on renvoie si nécessaire, par exemple pour une question de détail. On peut aussi y mettre les extraits d’ouvrages jugés particulièrement importants (texte de loi, directives,…). Bien que les annexes ne soient pas limitées en volume (leur nombre de pages dépassent parfois celui du reste du mémoire), il faut néanmoins se rappeler qu’elles sont rarement lues et il n’est donc pas nécessaire d’en abuser.


Le glossaire

Son rôle est d’expliquer à la fin du travail les termes techniques ou propres à la discipline concernée par le sujet du mémoire. Les termes qui y sont expliqués dans cette partie sont mentionnés avec un astérisque * juste après leur première citation dans le texte. Les termes y sont classés par ordre alphabétique.


La soutenance

Les qualités attendues

La principale difficulté rencontrée dans la préparation d’un exposé oral est qu’il faut se décentrer et « se mettre à la place » des auditeurs. En effet, exposer c’est chercher à donner à son auditoire les moyens de comprendre. L’étudiant doit donc s’intéresser non seulement au contenu de son exposé mais également s’attacher à adapter son intervention au niveau de connaissances et au profil de son auditoire. Il ne suffit donc pas seulement de connaître son sujet pour se faire comprendre.
De plus, une soutenance présente la substantielle moelle du travail de recherche effectué. A ce titre, elle s’écarte des détails pour s’attacher à la synthèse. C’est-à-dire qu’elle ne dit pas tout ce que le travail contient et qu’elle ne développe pas toute l’argumentation et l’analyse de la recherche effectuée. Elle doit simplement permettre à l’auditoire de comprendre le fil conducteur qui a conduit l’étudiant à aboutir au résultat présenté.
Enfin, elle n’est ne s’apparente pas à un résumé du travail écrit. La soutenance représente un exposé original vis-à-vis de l’écrit existant et doit mettre en évidence les objectifs et les résultats atteints par celui-ci.
Une épreuve orale doit être vivante. C’est une situation de communication dans laquelle l’étudiant est évalué en partie sur ses capacités pédagogiques et de synthèse, sur sa compréhension des questions posées et sa capacité à y répondre en argumentant.

Les supports autorisés

Les étudiants peuvent disposer de tous les supports dont ils ont besoins, notes personnelles, documentation écrite, ordinateur, vidéoprojecteur, etc..
En cas d’utilisation d’un diaporama, l’étudiant devra éviter de paraphraser son travail écrit tout comme son exposé oral. Un diaporama doit supporter voire compléter l’exposé oral mais en aucun cas le remplacer. Il faut souligner également l’importance qu’il y a à matérialiser qu’une seule idée par diapositive pour conserver une lisibilité et une cohérence dans l’énoncé des idées exprimées. L’étudiant devra aussi faire attention à ne pas être accaparé par cet outil de communication et rester disponible pour son auditoire.

L’exposé

Durant cet exercice, l’étudiant doit pouvoir :

-          parler d’une manière posée, claire, audible et précise ;
-          contrôler discrètement le temps de parole imparti d’où l’importance de répétitions préalables pour être efficace le jour de la soutenance ;
-          éviter de se reporter systématiquement à ses notes et ne pas lire continuellement le texte préparé à cette occasion ;
-          ne pas se perdre dans les détails ;
-          ne pas s’éparpiller ;
-          utiliser des termes techniques qu’après les avoir définis au préalable ;
-          ne pas introduire trop d’anecdotes personnelles ;
-          parlez en regardant son auditoire ;
-          remercier le jury de l’avoir écouté et l’inviter à lui poser des questions.

L’évaluation finale

En fin de 2ème année, le mémoire doit faire l’objet d’une soutenance lors d’une épreuve orale de 30 minutes à laquelle le  directeur de mémoire participe au côté d’une seconde personnes, un intervenant de l’établissement de l’enseignement supérieur, pour composer le jury. Le candidat dispose de 15 minutes pour faire son exposé. Le reste du temps est consacré aux questions posées par le jury. L’épreuve orale est sanctionnée par une note sur 20 qui est prise en compte dans l’UE4 du semestre 4 pour l’obtention du diplôme.


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Fiche recherche documentaire


Guide documentaire


Savoir lire un document


Exemple  fiche lecture


Fiche lecture vierge




accompagnement et suivi


Fiche planification des mémoires session 


Fiche méthodologie de mémoire étudiants département CS


Fiche méthodologie d'enquête mémoire étudiants département CS




Fiche entretien de mémoire étudiants département CS


Fiche questionnaire de mémoire étudiants département CS



Fiche accompagnement des mémoires étudiants département CS



Fiche couverture de mémoire étudiants CS


évaluation

Fiche évaluation des soutenances de mémoire étudiants département CS

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